De la pyramide de la Tour-Bourdon, se découvre un exceptionnel panorama à 360°,
avec, sur les horizons, Brouilly et son géoscope, les landes de la Croix-Rosier,
l’oppidum de la Citadelle, les sites de la carrière et du château des sires de Beaujeu,
le Mont Monnet et le Saint-Rigaud, le massif de Rochefort et sa croix, le Crêt de la Murette avec la tour hertzienne de Lantignié au-dessus des anciennes mines de fluorine et barytine,
le col du Fût d’Avenas, le géosite de la Terrasse de Chiroubles
et le tombeau de Gargantua, le col de Durbize, le château de Bellevue,
la colline du Py, puis par temps clair, l’arc alpin avec le massif du Mont-Blanc au-delà du val de Saône et du Jura méridional.

Des plantations de nouvelles vignes vont se faire sur les hauteurs du plateau de la Tour Bourdon. Les anciennes vignes ont été arrachées. En ce moment  Tracteurs et pelleteuses sont à l’oeuvre pour préparer le sol en vue d’y planter les nouveaux ceps, sans doute par géolocalisation par un repérage satellitaire depuis l’espace. En attendant, ce sont d’énormes blocs de pierre que libère le passage des charrues.

Le blog est allé sur place. Il en a ramené de nombreuses photos. Ces blocs vont passionner les promoteurs du géoparc et notamment Bruno Rousselle, le conservateur du musée des « pierres folles». Que vont-elles nous apprendre : s’agit-il d’une moraine glaciaire? S’agit-il des pierres charriées par un fleuve gigantesque ? S ‘agit-il de tout autre chose ?

Le plateau de la Tour Bourdon est devenu une immense carrière d’énigmes géologiques à ciel ouvert sous le ciel gris de l’automne.